The Asian Connection by K.

Oublions ces trois dernières semaines !

J’aimerais vous faire participer à une nouvelle aventure : mon spring break. En effet, le 16 mars, mes vacances ont commencées.

Les préparatifs

Avec mes potes, nous avons décidé de suivre le concept de road trip et de nous rendre dans un premier temps à Tokyo puis de redescendre la côte en faisant quelques stops sur le chemin. Le résultat s’est traduit par le plan suivant :

•   Tokyo 3 nuits
•   Yokohama 2 nuits
•   Mont Fuji 2 nuits
•   Nagoya 1 nuit

Dans l’idée, nous avions prévu de partir en Shinkansen jusqu’à Tokyo et de redescendre par bus jusqu’à Osaka, sans oublier de passer une nuit dans un ryokan avec onsen traditionnel autour du mont Fuji.

Au final, le plan a complètement été modifié. Nous sommes partis en bus de nuit dès vendredi soir et nous n’irons pas dans un ryokan pour le moment, restriction de temps et de budget obligent !

Lorsque la connexion internet me le permettra, je mettrais quotidiennement à jour mes aventures.

Voici un résumé de ce qui a pu se passer jusqu’à présent :

Le départ

Je ne vous cacherais pas que deux jours avant mon départ, des tremblements de terre et un tsunami ont eu lieu dans la moitié nord de Honshu et l’île d’Hokkaido. Ou du moins c’est ce que j’ai entendu dire.

Depuis mon arrivée au Japon, je vis dans la frayeur d’un tremblement de terre, parce qu’il faut bien l’avouer, le Japon est un pays sur si on fait totale abstraction des catastrophes naturelles. Et le mois de mars est généralement la période la plus agitée de l’année.

En entendant la nouvelle, je n’ai pu m’empêcher d’être complètement nerveuse à l’idée de me rendre à Tokyo. Je ne vous cache pas que même maintenant, je ne suis absolument pas apaisée du tout.

Quoi qu’il en soit, après une nuit à n’avoir pratiquement pas dormi, nous sommes arrivés ce matin à la gare de Shinjuku avec une heure d’avance sur l’heure prévue.

Jour 1

Arrivés à 6H, on a vite compris que ce premier jour ne serait pas un jour de chance. Pourquoi ? Parce que la pluie a décidé de s’inviter toute la journée. Je n’avais encore jamais vu un jour pareil où la pluie tombe du matin au soir sans interruption.

Bref, on voulait prendre un petit-déjeuner, mais impossible. La raison ? Très simple. Rien n’ouvre avant 10-11H. C’est pire que Paris.

On a enfin réussit à trouver un McDonald’s ouvert entre 4:00 et 25:00. Tout petit, complètement bondé, il fallait se mettre en ligne pour trouver de la place. Ce qui me fait penser à une chose intéressante. Les japonais sont tellement polis que lorsqu’une personne est assise seule, même bondé, une seconde personne seule qui attend ne va pas aller s’asseoir face à la première.

Une fois le ventre rempli, on a voulu visiter mais avec la pluie, c’était juste trop difficile. De plus, il semble qu’au final, Tokyo n’est pas une ville aussi passionnante que ça. Modernisée, elle est peut-être trop contemporaine. Complètement différent de la région du Kansai qui comprend les vestiges de pratiquement l’ensemble de l’histoire du pays. Du coup, à part y faire les magasins et aller en boîte, je ne pense pas que ce soit une ville très intéressante, mais j’ai encore 3 jours pour me faire une idée définitive de l’endroit, donc autant ne pas condamner l’endroit trop vite.

Au final, on se sera déplacés vers Harajuku et visité un sanctuaire, le Meiji Jingu, puis marché dans les environs. L’heure du check in approchant, nous sommes retournés récupérer nos affaires laissés dans une consigne à Shinjuku.

Notre auberge, backpack young hostel, nous l’avons réservé par le biais de booking.com est plutôt bien. L’otosan nous a accueillis avec du thé bien chaud et des rice crackers. C’est vraiment très basique, mais c’est juste ce dont nous avons besoin pour passer la nuit.

Les 3 nuits : 30 000 yens, ce qui revient à 7 500 yens par personne, situé à 15 minutes d’Ueno. Je pense sincèrement que ce n’est pas mal du tout.

C’est circonstanciel mais je dois avouer que ce premier jour n’a pas été très excitant.

Sur ce, je vous promets la suite très vite, et vous embrasse.

Les photos bientôt dans la section album. (Je sais, ça fait beaucoup d’albums de retard, mais que voulez-vous, au pays de la technologie, on ne peut pas exceller en tout ! Et pas en internet apparemment.

 ;-)

Hey everybody!

Ces deux trois dernières semaines, outre les problèmes de logement, j’ai eu l’occasion de faire des choses un peu plus amusantes avec mes amis.

Dans les grandes lignes, une des choses que j’ai trouvé sympa, c’est mon Osaka Tour. De temps en temps, les étudiants japonais qui étudient le français organisent des activités avec les étudiants français. C’est l’occasion pour eux de pratiquer car même s’ils sont souvent doués, cela reste des compétences écrites. C’est hallucinant de voir à quel point les choses peuvent être différentes d’un pays à un autre.

Les étudiants japonais apprennent très peu de langues étrangères et c’est essentiellement de l’écrit. Ils peuvent obtenir leur diplôme sans jamais avoir prononcé ne serait-ce qu’un mot de vive voix.

Bref, cette fois ils ont organisé un tour d’Osaka.

La journée, très simple :

Etape 1 – Shinsekai

Dans les années 80-90, Shinsekai était un quartier très à la mode. Il représentait l’innovation au sein de la société japonaise et plus particulièrement pour les habitants de la région du Kansai. Il semble qu’à présent, le coin soit complètement délabré et passé de mode.

Quoi qu’il en soit, nous y sommes allés. Dans ce quartier, il est possible de monter au sommet d’une tour dénommée Tsutenkaku à partir de laquelle, lorsqu’il fait beau, il est possible d’admirer la vue sur l’ensemble de la ville.

Au passage, saviez-vous qu’au Japon, vous avez Disney à Tokyo et Universal Studios à Osaka ?

Il serait également possible de voir USJ (Universal Studios Japan pour les japonais) depuis cette même tour. Je reste conditionnelle car figurez-vous que ce jour-là, la pluie ne pouvait pas faire autrement que de s’inviter au rendez-vous.

 Etape 2 – Pause déjeuner

Après cette petite visite, nous sommes allés manger des okonomiyakis. Ce que ça peut-être délicieux ! Dans le quartier de Shinsaibaishi, il y a un restaurant du nom de Dohtonbori. Là-bas, vous pouvez au choix avoir votre okonomiyaki servit dans une assiette ou le faire vous-même sur une plaque de cuisson intégrée à la table à manger.

Franchement, une seule chose à dire : Miam !

Etape 3 – Visite de Shinsaibashi et Namba

Shinsaibashi et Namba sont essentiellement des quartiers pour les gens qui ont un portefeuille bien remplis. C’est un ensemble de rues marchandes autour desquels vous pouvez trouver des phénomènes en tout genre, comme par exemple, l’affiche géante du symbole d’Osaka : Glico.

Vous y trouverez également un H&M. Il se divise en deux boutiques face-à-face dont une entièrement dédiée aux vêtements féminins et l’autre possèdent un étage enfant et un étage homme (sur les 4 étages de la boutique).

En ce moment, l’égérie de la marque pour les gammes homme semble être David Beckham. Et oui, j’ai eu la même réaction mais il existe encore ! En double panneaux panoramiques géants.

Etape 4 – 4H dans une boutique de yaourts glacés

Le principe est simple : vous composez vous-même votre yaourt (qui ressemble plus à de la glace). Vous pouvez choisir le parfum des yaourts, rajouter des toppings, des glaçages…le petit hic, c’est à la pesée ! Alors au début, on se rend pas bien compte mais le prix peu très vite monter.

En tout cas je ne peux pas conclure par autre chose que : c’est vraiment délicieux !

Etape 5 – Retour à Nihonbashi

Les japonais qui ont organisé la sortie devaient se retirer alors avec un autre français et un américain, on a décidé de profiter de la soirée jusqu’au bout. Direction Nihonbashi, le quartier des Otakus.

Après cette dernière étape, c’est le retour à la maison.

La journée aura été longue mais magnifique et pleine d’aventures. Il est temps de réviser pour les exams du lendemain. LOL

Retrouvez l’intégrale des photos dans la section album, très prochainement j’espère.

Love y’all !

My fellow readers,

Ça fait un  bail que je n’ai rien posté. Je suppose que vous devez vous demander pourquoi ? Ou pas !

LOL

Figurez-vous qu’en l’espace de 3 semaines, beaucoup de choses se sont passées. Beaucoup de choses ça équivaut à beaucoup d’encre donc je vais, pour vous donner un maximum de détails, traiter d’un thème à la fois. Si possible, un par jour, si possible j’ai dit ! Pas trop vite hein !

Pour commencer, j’ai découvert que les coréens et moi on est vraiment pas du tout compatibles. En fait, ma colocataire était une coréenne mais pure et dure. Pas suffisamment ouverte sur le monde, Dieu seul sait pourquoi elle a décidé de partir dans un pays étranger si elle n’avait pas envie de se mélanger et d’apprendre plus sur des cultures complètement différentes de la sienne.

Au lieu de cela, mademoiselle qui est consciemment venue vivre au Japon dans une chambre jumelle se languissait dans l’attente de voir sa coloc déménager. Jusqu’au jour où, la vérité aura raison d’elle et qu’elle va clairement expliciter son souhait de me voir partir, avant d’ajouter  ‘désolée de t’avoir dit ce que je pensais mais je suis quelqu’un de très individualiste’. A 21 ans, bonne chance pour évoluer dans une carrière à l’international. A la seconde où elle a parlé, je l’ai remerciée ; confuse, elle tente de s’excuser à nouveau d’avoir révélé le fond de sa pensée, ce à quoi je lui réponds ‘merci, mais ce n’est pas la peine de t’excuser, au moins, je sais ce que tu penses maintenant’. Et évidemment, vous connaissez tous mon petit défaut, pour peu que je perte tout intérêt en quelque chose ou en quelqu’un, j’arrête drastiquement de m’y intéresser.

Après avoir cessé de la calculer, elle fait un geste vers moi le lendemain et me tends une lettre qu’elle m’a écrite. Deux jours plus tard, je me dis ‘allez, c’est pas bien, au moins lis la lettre’. Le contenu tient en quelque ligne mais en voici une traduction :

‘Kristoto, je suis désolée de t’avoir dis que je voulais que tu déménages mais je suis quelqu’un de très individualiste, et en plus je ne parle pas bien anglais. Cependant, j’aimerais que cela ne dégrade pas notre relation et que toi et moi restions amies’.

Je ne sais sincèrement pas ce que vous en pensez mais moi, et quelques français à qui j’en ai parlé, ça nous a quelque peu laissé sur le cul.

Vous pensez que l’épisode colocataire s’arrête là ?

Vous avez mentis !

Cet incident à eu lieu, si je me souviens bien au lendemain de la St-Valentin. Les 3 semaines qui ont suivies ont été tellement difficile qu’il a parfois fallut que je dorme dans le salon sur le sofa. Pour vous dire. Ces trois semaines, guères ont été les occasions pour moi de dormir. Il semble que la Queen soit somnambule car chaque matin aux environs de 3H, elle se lève, pourquoi ? Bonne question. Tout ce que je sais, c’est qu’elle trouve à faire avec les tiroirs de son bureau pendant un bon quart d’heure puis retourne se coucher. A 6H tapante, sa nuit se termine et là c’est l’horreur, bureau, placards, porte de la chambre, fenêtre, tout y passe. Vous vous dites à un moment, mademoiselle va s’arrêter et se poser tranquillement quelque part. Bah non, tant que ton heure de te réveiller pour aller en cours n’arrive pas, elle est pas contente.

J’en ai pleins d’autres, comme le coup de je sais pas quoi qu’elle stockait dans la chambre et qui sentait l’air vicié complètement vidé d’oxygène, m’empêchant de respirer, d’où certains épisodes canapés. Ou encore le coup de je viens ouvrir la fenêtre pendant une heure puis je mets la clim à 26 en plein milieu de la nuit…

Mon calvaire pris fin le mardi 6 mars 2012 à 13H. Le jour où j’ai enfin déménagé dans une nouvelle résidence. Cette histoire est à suivre demain ou jeudi !

お久し振り (O-hisashi-buri - It's been a long time)

Il fut un temps

Ma première semaine de cours a été très intense. Il m'a été difficile de mettre ce blog à la page, et le rythme des publications risque de ralentir pendant un petit moment...

Mon premier jour de cours a été, je pense, le pire premier jour de ma vie! J'ai confondu mon planning du lundi avec celui du mardi, du coup, moi qui pensais avoir un trou de 10 à 16H30, j'ai raté un cours, j'ai du aller présenter mes excuses au prof, qui au passage était complètement mort de rire, et je me suis tapé l'affiche le lendemain quand au début du cours il m'a simplement affiché devant l'ensemble de ma classe!

Vous l'aurez compris, la semaine a commencé avec quelques petites sueurs froides et, bien entendu, ça ne s'est pas arrêté là puisque les deux profs de japonais nous ont annoncé deux test de révision pour le vendredi et le lundi suivant. Révisions? Oui, c'est des pages et des pages de japonais à apprendre en moins de 5 à 7 jours. Evidemment, si tu ne réussis pas le test, tu retombe au niveau précédent, ce qui signifie un semestre ou tu n'apprends quasi rien du tout. Voilà pourquoi j'ai été victime d'un esclavage intensif la semaine dernière.

Au final, ça m'a tellement fatiguée que j'ai même plus vraiment bossé pour le test du lundi.

Nous avons droit à 14 à 17 crédits ce qui équivaut à 4 ou 5 cours dans la semaine. On connaît les français, on a tellement l'habitude de tout le temps aller en cours qu'au final bah, j'ai pris 17 crédits donc voici ma liste de cours : conversation, lecture et écriture, intro à l'histoire du Japon, 

En ce qui concerne mon week-end, vendredi après les cours, j'ai passé ma journée avec Aline, ma speaking partner (sorte de guide japonais) dans un Izakaya qui servait des Yakitoris. La soirée a durée jusqu'à deux heures et c'était plutôt cool.

Mon samedi, toujours avec ma speaking partner, journée karaoké. Le thème du jour : les chansons des animes. Le karaoké avec des japonaises déchaîné, c'est juste scary!!

Mon dimanche, petite escapade à Nihonbashi. Bon, comme Kyoto, zéro organisation, gros bordel, heures perdues, bref, leçon du jour : n'attends pas les japonais pour découvrir des choses, fais le tout seul.

Semaine dernière

Je ne vais pas passer beaucoup de temps à raconter mes aventures mais globalement, la semaine dernière a été très intensive.

Pour commencer, c'était la semaine de la St-Valentin. Les filles sont arrivées préparées pour la distribution des chocos, c'était quelque chose. Faut le voir, c'est vraiment comme dans les mangas à part que j'ai pas vu de confession en direct live. Quoi qu'il en soit, j'ai eu ma part aussi. Ma soit-disant coloc (très longue histoire), une des filles qui habite dans mon appartement et une de mes speaking partner (spipas).

En gros, j'ai passé la semaine avec mes potes, 3 américains du nom de Clint, Colt et Qi. Ils sont assez marrants et on a toujours de quoi faire et passer le temps.

Du coup, jeudi dernier, on a été au bowling avec 4 autres amis japonais. J'y avais pas joué depuis la Chine. C'était drôle de voir que d'une partie à l'autre tu pouvais faire partie des meilleurs comme des pires.

Ce week-end, nous sommes allés dans un parc d'attraction dans lequel il y avait une patinoire en plein air (on a pas eu le temps de faire des attractions mais j'ai quand même quelques photos à mettre en ligne).

Dimanche, nous avons participé à une expédition à Nara. Nous y avons visité Todaiji, l'un des deux temples bouddhistes à posséder un bouddha géant (Daibutsu).

C'est à peu près tout ce que je peux vous raconter.

Vous pouvez checker les albums pour plus de photos.

La suite de mes aventures la semaine prochaine : Osaka Tour et plus encore !

Vendredi 03 février, l'école rassemble un grand nombre d'étudiants pour une excursion à Kyoto, alors, tous enjoués, nous nous dirigeons vers le point de rendez-vous.

Evidemment, ce ne serait pas moi s'il n'y avait pas un hic!

En fait, arrivé au point de rendez-vous, on nous explique comment se rendre à la station pour prendre le train pour Kyoto à pieds ou en bus, ensuite on nous explique le comportement à tenir dans les lieux publics au Japon, puis l'heure du dernier bus avant le couvre-feu.

Ceci fait, une vague d'étudiants japonais débarque dans la salle, et les superviseurs demandent à chaque côté (étudiants japonais/internationaux) de se scinder en plusieurs groupes. Chaque groupe d'étudiants internationaux s'associe à un groupe composé d'un nombre équivalent d'étudiants japonais (ou du moins essaye). Le mien comptera dix personnes.

C'est alors que l'excursion commence. On se rend à la station de la ville (Hirakatashi Station) en bus, faisons la correspondance en train par la ligne Keihan pour descendre à Gion-Shijo Station. A la sortie, première vue sur un autre monde. On a quitté la "campagne" pour rejoindre la civilisation. Kyoto, c'est la grande ville. A quelque pas de la gare, le temple bouddhiste Yasaka. L'intérieur ressemble à un petit village où le temps se serait arrêté. L'architecture, ancienne, nous rappelle les grands classiques du cinéma japonais (ne m'en demandez pas, je n'en connais pas particulièrement, mais je sais qu'on a tous au moins vu une fois dans sa vie un film qui se passe dans le japon médiéval). On y trouve des restaurants, des magasins, certains vendent même des peluches Totoro, Hello Kitty...ainsi que des marches, et oui, c'est véridique.

Pour arriver au sommet, il faut souffrir l'initiation aux marches du début à la fin, un prix négligeable lorsque l'on reçoit en récompense (quoique il aura quand même fallu verser quelques billets, il va de soi qu’on nous aura pas prévenu avant) une vue sensationnelle sur la ville. Quelques instants Kodak plus tard et nous nous retrouvons sur le chemin de la sortie.

C'est là que les problèmes commencent. Il est à peine 16H, et les étudiants japonais nous proposent d'aller manger. Bien entendu, personne n'a faim. C'est alors qu'ils nous demandent ce qu'on veut faire. Et c'est à ce moment précis que tu te rends compte que l'école a organisé une excursion sans feuille de route. Concrètement, le but était juste de prendre le train jusqu'à Kyoto. Quand on voit le prix des transports ici, il y a de quoi être déçu.

Au final, on décide de se rendre dans un restaurant dont les plats sont cuisinés à base de thé japonais (Macha). Sur la carte, cela inclus aussi bien les entrées que les desserts. Je décide de goûter un parfait (16H30 pas très faim et j'ai une soirée Takoyaki qui m'attend).

Nous avons quand même profité de la situation pour apprendre à se connaître plus. Ensuite, nous sommes rentrés.

Résultat : on n’aura pas fait grand-chose mais au final, la journée aura quand même été géniale parce qu'hier, une fête japonaise appelée Setsubun a eu lieu au temple. Sur l'ancien calendrier lunaire, les japonais identifiaient ce jour comme l'arrivée du printemps. A cette occasion, pour chasser les mauvais esprits et apporter la bonne fortune au sein du foyer, les japonais répandaient des Mamemaki (graines de soja) aux fenêtres et dans la maison. Une fois cette cérémonie achevée, chaque membre du foyer mangeait un nombre de Mamemaki équivalent à son âge plus un. Ce jour-là, on servait des Ehoumaki composés de 7 ingrédients en référence aux 7 dieux du bonheur.
Cette fête, bien qu'aillant subit des changements infimes, perdure au Japon et est célébrée le 3 février. 

Lors de notre visite, nous avons eu la chance de découvrir un festival japonais en direct live. Lancer de Mamemaki, stands, femmes et couples en kimono, et pour finir, les renommées Geisha.

 Bienvenue au cœur de la culture japonaise!

Dimanche 29 :

Avec une copine, Erika, nous partons à la découverte des alentours de l'école. Malheureusement, aucune d'entre nous n'est sortie avec son appareil (pas beaucoup de photos, désolée).

C'est une promenade qui s'achève évidemment en excursion lorsqu'on part avec un plan qui n'en est pas un. Dans l'intention de faire le tour et de rentrer, nous avons eu la bonne idée de nous perdre, bien sûr!

Trois heures de marche plus tard, peut-être est-il temps de demander son chemin...c'est alors que nous croisons deux femmes qui discutent sur le bord de la route (pas beaucoup de trottoirs ici, les opportunités de mourir y sont nombreuses). Quelques questions plus tard et nous comprenons que nous nous sommes complètement éloignées de notre destination.

Mari et Hitomi nous expliquent qu'à pieds, il nous faudrait une heure. Le mieux serait pour nous de nous rendre jusqu'à la gare, prendre un bus, descendre et changer pour un autre bus qui nous déposerait près de la bibliothèque à proximité de la résidence. En gros, c'est le moment où tu te dis que jamais tu rentreras jusqu'à chez toi jusqu'au moment où, Hitomi te demande si tu te sens d'aller à la gare, et te propose de t'y accompagner (presque 30 mn de marche).

Vingt minutes plus tard, elle te dépose à la gare précédente, et te dis de prendre le train pour une station, et de l'y retrouver. Au final, Hitomi et Mari nous auront escortées jusqu'à notre résidence. Ça méritait quand même une pause photo non?

Lundi 30 :

Première véritable barrière linguistique!

Essaye d'acheter un téléphone quand la personne à qui tu t'adresses ne comprend pas l'anglais et que tu captes à peine 60% de ce qu'elle te raconte en japonais!!

Bah, au final, t'achètes pas quoi.

Introduction à la semaine d'orientation et tour du campus: quelques photos pour vos beaux yeux (je vous en mettrai d'autres plus tard). ;-)

Dimanche 22 janvier : dernier weekend à Paris et compte à rebours décisif lancé ! Pas moyen de faire marche arrière, les au revoirs sont faits.

Lundi 23 - vendredi 27 : une nouvelle coiffure, les dernières courses, les démarches de dernières minutes, le bouclage des valises, la dernière révision de Japonais, une ultime mise à jour de la playlist iPod, une courte nuit de sommeil et me voici accourant à l'aéroport pour enregistrer mes bagages (que je vide de quelques kilos) et embarquer dans le premier avion.

Qatar Airways, vol n°QR 0020, classe économique en partance de Paris CDG direction Doha. Départ 15H00, durée de vol : 6H+. Première fois que je voyage avec cette compagnie. Un peu surprise mais l'avion est assez sympa, l'équipage de bord est chaleureux. Siège 26K : je m'assieds, sentiment un peu étroit. Je tourne la tête, j'aperçois une femme. J'engage la conversation, c'est une japonaise qui revient de vacances avec sa soeur dans leur ville natale : Osaka. Parfait! j'y vais aussi.

Je viens de faire mon premier pas vers mon objectif de maîtrise de la langue japonaise. Nous discutons, profitons du service, étonnament qualitatif, offert par le staff, puis à peine le temps de regarder un petit Bollywood (Zindagi Na Milegi Dobara - 137mins seulement) que nous arrivons à destination.

Doha 23H+ : l'avion se prépare à l'attérrissage. Au travers du hublot, impossible d'ignorer cette magnifique scène de la ville by night qui s'offre à nous. Dispersées sur l'ensemble du paysage, les lumières font scintiller la ville donnant l'impression de survoler un désert d'or et de diamants. Une descente supplémentaire et c'est le 11 septembre qui se rejoue dans nos têtes lorsque l'avion rase les gratte-ciels dans sa volée vers la piste (des clameurs retentissaient dans l'avion).

Le courant passe entre Rumiko, sa petite soeur et moi, nous poursuivons nos échanges interculturels pendant l'escale.

Samedi 28, 1H+ heure locale, vol n°QR 0802, classe économique en partance de Doha direction Osaka : c'est reparti pour la dernière ligne droite, plus que neuf heures à tuer. Cette fois nos sièges ne sont pas à proximité. Je tourne la tête et à nouveau, je m'adresse à la jeune fille à ma gauche. Ruri est une étudiante tokyoite qui après une année d'échange en Suède, et déjà 3 interconnections, retourne chez elle.

L'avion est beaucoup plus confortable et la technologie y semble plus neuve et beaucoup plus avancée que dans le précédent. Cependant, c'est la première fois que je vois des accoudoirs qui ne se relèvent qu'à 75%. Un peu difficile lorsque dans un vol presque vide, on a suffisament la place pour prendre ses aises, surtout quand on a juste envie de dormir. Un petit rien à côté du service qui, de nouveau, est impeccable.

Osaka 16H15 heure locale : l'avion vient de se poser. Ruri ne descend pas. Elle attend les instructions pour le transfert vers Narita. Je récupère mes bagages cabines, monte dans la navette direction la douane. C'est comme à CDG. En route pour les escalators au-dessus duquel ma première vue me ravie : un double affichage publicitaire pour les montres SEIKO dont l'hégérie n'est autre que mon chanteur chinois, taiwanais 王力宏 (Wang LeeHom). Au bas de l'escalator, queue à vous en couper le souffle. A vue de nez, il y en à pour au moins trois quart d'heures. Tout comme la douane en Floride.

Empreintes et photos capturées, pick-up payé et la navette démarre. Une heure trente plus tard, un groupe d'étudiants s'enregistre aux différents dortoirs. La résidence n°3 m'est attribuée, je fais la connaissance de beaucoup de personnes et je réalise que la majorité vient des US.

Un séjour qui s'annonce plus anglophone qu'autre chose. Encore plus d'efforts à fournir en dehors des heures de cours.

Un tour rapide de la résidence, une excursion au supermarché, une visite d'un appartement de la résidence et enfin, il est temps de se détendre. Il est 11H+.

Une douche "rafraîchissante" plus tard, le verdict est clos, je suis tombée dans les bras de Morphée. Il est 00H41 (dimanche 29, heure locale).